Odeurs

– Week-end de l’Ascension, il est temps de quitter Paris pour ouvrir le chalet fermer depuis 6 mois. J’ouvre la porte et plonge dans la pénombre. L’odeur si familière d’humidité et de feu de bois me tombe dessus, m’enveloppe, remplit mes poumons. Je la respire longtemps avant d’ouvrir les volets et de la laisser s’évaporer dans le soleil qui maintenant inonde les pièces. Cette odeur de bois fumé, c’est la souvenir des longues soirées passées l’an dernier et la promesse de nouvelles soirées à venir pendant l’été qui vient. 

 – Week-end de Toussaint, les enfants sont venus pour une dernière randonnée d’automne. Insouciants, ils ont oublié de préparer petit bois et buches avant de partir. Maintenant, il fait nuit, ils sont crottés, affamés, et le petit bois sec est resté à la pluie derrière la maison. Alors, vite, allumer le poêle à pétrole en essayant de faire prendre le bois mouillé. Pouah, ça pue, tout le monde fait la grimace mais se réchauffe. Enfin le feu a pris dans la cheminée et on peut éteindre ce fichu poêle de secours. A nouveau la puanteur nous tord le nez et nous oblige à ouvrir grand la porte tandis que vaillamment les bûches reprennent l’avantage de l’intérêt familial : Les couleurs des flammes, les suintements du bois mouillé en train de sécher, le grésillement du bois enfin sec.

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