La fin du quai se dessine dans un virage. Le train vire lentement dans un crissement aigu. Les lampadaires apparaissent et disparaissent un à un. Le réseau de fer se déploie en nombreuses voies parallèles. Des trains sont à l’arrêt… Lire la suiteTrain de nuit
Dans l’eau transparente et froide des cailloux aux teintes cuivrées chatoient sous les rayons du soleil printanier. Sur les berges s’élèvent des sapins dont les reflets verts suivent les méandres du ruisseau jusqu’à ce qu’un flot impétueux les déchiquette, les… Lire la suiteLe torrent
Nous nous sommes réveillées à Aulnay-sous-bois ce matin-là, sommes descendues dans la rue parce qu’il n’y avait plus de lumière par la fenêtre, le ciel était si jaune et bas, nous n’avons pas compris tout de suite ce qui se… Lire la suiteCiel
Le chemin, qui portait deux noms suivant la façon dont on l’abordait, faisait 1 192 mètres très exactement. C’est ce qui était écrit à ce que l’on pouvait appeler son extrémité. Ce fut sa première caractérisation. Mais en réalité, à ce… Lire la suiteLe chemin…
L’autoroute quitte la ville tout droit à travers champs vers les collines à l’horizon. Soleil mélancolique sur la plaine. Sentinelles de maïs assurées d’une confiance imperturbable, fières d’accompagner la route nationale, laissant la place à des sillons terreux recouvert de… Lire la suite
Le brouillard est épais. Par intermittence, la route se dissout dans la page blanche. De ce vide, partent les signes de l’écriture. Dans l’épais brouillard, il n’y a plus rien de tangible. Avant de disparaître, un virage surprend à gauche,… Lire la suiteUne traversée feutrée
… des bobines, nos bobines, nos bobines sur l’écran perlé déroulé, des heures et des années, des heures de visionnage, visionnage de bobines, bobines de tous les âges vingt-cinq années durant, rubans sombres perforés latéral, Super 8 capricieux le ruban… Lire la suiteBobines de bobines
